Notre traditionnelle soirée Beaujolais s’est déroulée dans la salle du Trianon à Sceaux avec une participation très importante (près de 50 personnes) dont de nombreux nouveaux participants.
Elle a commencé par les projections de deux vidéos préparés par Jack Bonté à partir des nombreuses photos prises par nous-mêmes. Tout d’abord celui de notre voyage à Leamington en avril, et ensuite celui de la visite de la délégation de Brühl à Sceaux en mai. Quel plaisir de revoir les lieux que nous avons visités et les visages de nos ami(e)s rencontrés lors de ces journées passées ensemble !!!
Un grand merci à Jack pour la réalisation de ces vidéos.
Ensuite Jack Bonté nous a rappelé les dates de nos prochains échanges en 2024 (31 mai-4 juin : accueil de Leamington, 17-21 mai : voyage à Brühl) et celle de notre traditionnelle soirée des vœux le 20 janvier.
Ensuite, ce fut le temps de goûter au Beaujolais Nouveau. Trois cuvées étaient proposées. Personnellement, je les ai trouvés toutes très agréables et fruitées.
Pour accompagner cette dégustation, un buffet avait été préparé par chacun d’entre nous. Comme d’habitude, Michael Purdue s’était chargé de l’organisation et l’harmonisation du menu. Et ce fut une réussite, les plats (quiches, tartes salées, salades, viandes froides, fromages et desserts) étaient très variés et tous succulents.
Rédacteurs : Emmanuel Hennequin, Guy Lepagnol et Bénédicte Martinaud
Vendredi 26 mai
A 18h30, nous sommes tous devant l’Ancienne Mairie à attendre la venue du car de nos amis allemands, espérant son arrivée par la rue Paul Couderc pour qu’il puisse se glisser plus facilement dans le passage étroit des Halles. Si le chauffeur a bien pris la rue prévue, il renonce à essayer de se glisser et se gare juste devant l’Ancienne Mairie, obligeant les voyageurs à descendre sur la chaussée de la rue Houdan ! Heureusement, les bagages sont accessibles de l’autre coté et sont déchargés et rangés dans la petite salle du bas, pendant que nos hôtes se retrouvent entre eux avec force d’embrassades, puis montent dans la salle de la réception que la Mairie a préparée pour nous. Chantal Brault nous a accueillis avec sa verve habituelle, autour d’un buffet apéritif bien tentant. C’est l’occasion de retrouver de nombreux amis, dont certains que nous n’avions pas vus depuis longtemps. Et puis quelques couples jeunes, donc de nouvelles connaissances en perspective.
En fin, nous reprenons les bagages et nous rentrons chez nous où nous avions préparé un petit repas léger qui a été bien apprécié par nos hôtes, en particulier le fromage et le vin…
Samedi 27 mai
Nous avons prévu une visite du cimetière du Père-Lachaise, dans le 20e arrondissement, qui abrite les sépultures de nombreuses personnalités historiques, artistiques et culturelles, et notamment celle de Max ERNST.
Max Ernst était un peintre et sculpteur surréaliste allemand, considéré comme l’un des pionniers du mouvement surréaliste. Il est né à Brühl, et c’est un grand personnage qui permet de faire un lien entre notre ville jumelle de Brühl et la France. Chassé par le nazisme, il s’est réfugié en France et aux États-Unis pendant la guerre. Il a été naturalisé français en 1958. Il est décédé en 1976 à son domicile parisien, rue de Lille, et repose au columbarium du Père Lachaise.
Nous avons donc commencé notre visite par cet hommage à Max ERNST, avant une visite haute en couleurs, grâce à un guide connaissant à merveille ce cimetière (et beaucoup d’autres de par le monde), et pourvu d’un sens de l’humour hors du commun. Dans ce parc immense, aux arbres magnifiques et avec des sentiers escarpés, nous avons rendu visite à quelques notoriétés, dont voici quelques exemples.
Oscar Wilde : écrivain et dramaturge du XIXe siècle, né dans la bonne bourgeoisie protestante de Dublin. Après des études à Oxford, Il a une grande notoriété d’écrivain avec des œuvres telles que « Le Portrait de Dorian Gray » et « L’Importance d’être Constant ». A 37 ans, il rencontre Lord Alfred Douglas de Queensberry, fils d’un marquis anglais. Condamné pour homosexualité, il est mis en prison. A sa sortie, il s’exile en France, où il meurt en 1900. La tombe d’Oscar Wilde est ornée d’une sculpture représentant un ange dénudé, dont les parties intimes sont couvertes d’un bouclier en verre pour prévenir les dégradations. La sculpture est couverte de nombreux baisers.
Frédéric Chopin : compositeur et pianiste romantique franco-polonais du XIXe siècle. Sa tombe est décorée de roses et des marguerites, ses fleurs préférées. Mais son cœur est à Varsovie…
Édith Piaf : chanteuse emblématique du XXe siècle, avec quelques chansons telles que « La Vie en rose » et « Non, je ne regrette rien ». Sur sa tombe on trouve des petits porte-bonheurs laissés par des fans. Mais c’est le souvenir de son dernier mari, Théo Sarapo, mort d’un accident de la route en 1970 à l’âge de 34 ans, qui est le plus touchant.
Jim Morrison : chanteur du groupe de rock américain The Doors, icône des années 1960. Sa tombe est l’une des plus visitées du cimetière. Les fans laissaient souvent des graffitis et des messages sur sa tombe. Les italiennes, qui sont extrêmement nombreuses à la visiter, y laissent des chewing-gums ! Il a fallu la protéger, et on ne la voit que d’un peu loin…
Parmi nos gloires nationales, on trouve la tombe de Molière, et celle toute proche de Jean de La Fontaine. Mais les historiens ont de sérieux doutes sur l’authenticité des restes qui ont pris place dans ces tombeaux au 19ème siècle. La tombe de Jean de La Fontaine est marquée par une statue représentant l’un de ses personnages les plus célèbres, le corbeau de la fable « Le Corbeau et le Renard ».
Cette visite a été un beau moment d’histoire, de poésie, dans un site magnifique.
Après un bon déjeuner au restaurant à la sortie du cimetière, nos hôtes sont rentrés tout seuls chez nous en milieu d’après-midi, contents de leur journée mais fatigués. Ils se reposèrent en prévision du dîner du Maire qui s’annonçait.
Vers 19h, nous étions prêts à partir pour la Mairie, à pied car proche de chez nous. Comme d’habitude, le repas fût copieux et excellent, accompagné de vins, blancs et rouges, qui furent bien appréciés. Entre le fromage et le dessert, nous eûmes droit aux traditionnels discours de nos maires puis l’échange de cadeaux. Nos hôtes allemands reçurent ainsi le dernier livre de Noëlle Herrenschmidt sur la ville de Sceaux, magnifique livre de croquis sur différent lieux de notre ville.
Dimanche 28 mai
Le matin, nous avons commencé la journée par une petite promenade dans la ville de Sceaux et profité de la fin d’une messe pour visiter l’église que nos hôtes n’avaient pas vue depuis sa restauration ; Ils furent impressionnés par les nouvelles peintures du chœur. Ensuite, nous entrâmes dans le parc par le Petit Château et nous allâmes jusqu’au Pavillon de l’Aurore, malheureusement fermé. Mais l’heure du repas approchait et nous avions un rendez-vous dans l’après-midi à tenir.
Donc après notre repas ensemble, nous voilà partis pour Paris par le RER où nous devions retrouver les Beckerich pour une visite du Chantier de Notre-Dame, et en particulier son spectacle de réalité virtuelle. Malgré la foule sur le parvis, nous n’eûmes aucun mal à nous retrouver, et nous voilà partis dans les entrailles du parvis où nous fûmes équipés de 4 kg de haute technologie et d’un casque. Et, là, un personnage du moyen-âge (compagnon ou architecte ?) commence la visite par la rencontre avec un évêque (de l’époque), puis les différentes parties de la cathédrale, et les corps de métiers (maçons, charpentier, tailleurs de pierre, etc…) qui y travaillent. Le plus impressionnant fût la montée sur une plate forme pour atteindre le haut des échafaudages puis avancer sur une planche étroite pour observer la construction de la charpente, ou aller voir les cloches dans les tours !
Après cette visite fort intéressante et, parfois, impressionnante, nous avons été nous rafraichir et nous remettre de nos émotions dans un café rue de la Huchette. Puis nous sommes retournés tranquillement chez nous.
En soirée, nous nous sommes retrouvés avec deux autres couples chez nous pour partager un buffet dînatoire préparé par chacun d’entre nous.
Lundi 29 mai
La journée avec nos amis allemands commença de bon matin, le rendez-vous avait été donné sur le parking du château de Sceaux.
Le car nous emmena à Saint Denis pour visiter la Basilique. Nous avions un peu d’avance, et les guides un peu de retard, et comme nous nous trouvions devant les portes de la maison d’éducation de la Légion d’honneur, Jack nous en a conté l’histoire. Elle fut créée par Napoléon Bonaparte en 1805, afin de prendre en charge l’éducation des jeunes filles pauvres ou orphelines de guerre dont les parents ou grands parents ont mérité la légion d’honneur. L’admission est toujours réservée aux filles et petites filles des décorés de l’ordre national de la Légion d’honneur.
Puis nos deux guides arrivés, nous avons pu commencer notre visite de la basilique de Saint-Denis, nécropole des rois de France, et joyau de l’architecture gothique.
Nos guides francophones et germanophones nous ont raconté le mythe de l’évêque Denis martyrisé, décapité et qui aurait marché en portant sa tête jusqu’à St Denis. A l’intérieur de la basilique, nous avons d’abord visité la crypte puis nous avons parcouru le transept pour admirer les gisants et les somptueux tombeaux ainsi que les vitraux magnifiques.
43 rois, 32 reines, 60 princes et princesses sont inhumés dans l’ancienne abbatiale de Saint Denis depuis Dagobert en 639 jusqu’à Louis XVIII en 1824. Toutefois, les premiers gisants datent du XIIIe siècle, du temps de Louis IX, le célèbre Saint Louis. Plusieurs de nos amis allemands connaissaient parfaitement la généalogie des rois de France !
Après la visite de la basilique, nous avons déjeuné dans un petit restaurant local avant de reprendre le car en direction d’Ecouen.
Au château d’Ecouen, qui abrite le musée national de la Renaissance, nos deux guides nous emmenèrent à travers les différentes salles du musée, où étaient exposés des objets d’art, des tapisseries, des armures, des sculptures, des peintures et des meubles d’époque. Une pièce a retenu toute notre attention : il s’agit de l’horloge automate, dite la nef de Charles Quint, qui est une des horloges les plus élaborées et ornées crées à la Renaissance.
Après cette visite culturelle enrichissante, il était temps pour le groupe de reprendre le car et de rentrer à Sceaux et nous n’avons pas échappé à quelques embouteillages aux portes de Paris.
Le soir nous nous sommes retrouvés pour un dîner d’adieu à l’ancienne mairie. Ce fut un moment joyeux et convivial. Nos deux présidents français et allemands ont fait les traditionnels discours, toujours avec humour mais cette fois en évoquant l’aide de ChatGPT. Modernité et nouvelles technologies obligent !!!…
Mardi 30 mai
C’est le jour du retour de nos amis allemands. Le car nous attend sur le parking du Château de Sceaux et tout le monde est enfin là. Avant de partir, une dernière photo du groupe est prise. Puis c’est le départ du car, la gorge serrée pour certains.
Nous nous sommes retrouvés Gare du Nord, de bonne heure et de bonne humeur, (il faut être présent 1h30 avant le départ du train) pour prendre l’Eurostar de 11h13 en direction de Londres.
À notre arrivée à la gare de Saint Pancras, un car nous a récupérés pour nous emmener à notre première destination : le musée Roald Dahl situé à Great Missenden.
Ce musée est dédié à la vie et à l’œuvre de l’auteur Roald Dahl. Le musée est installé dans la maison où Roald Dahl a vécu pendant plus de 36 ans et où il a écrit la plupart de ses célèbres romans et nouvelles qui s’adressaient aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Cependant il est plus connu pour ses ouvrages pour enfants, tels que « Charlie et la chocolaterie », « Matilda » et « James et la pêche géante ».
Nous avons pénétré dans le musée par de grandes portes rappelant des tablettes de chocolat, ce qui n’a pas échappé aux plus gourmandes d’entre nous !
Nous avons découvert la vie captivante de cet auteur célèbre et nous avons pu explorer son univers merveilleux à travers des expositions interactives et des activités ludiques, ainsi que découvrir des objets personnels de l’auteur, tels que son fauteuil d’écriture et sa machine à écrire.
Après la visite du musée le groupe s’est éparpillé : les uns ont parcouru le village de Great Missenden qui a été une grande source d’inspiration pour Roald Dahl, d’autres ont fait un puzzle, Guy et Marc ont tendrement embrassé Matilda, tandis que certains ont préféré trouver un salon de thé et déguster de délicieux crumbles aux pommes et brownies tièdes accompagnés d’une excellente crème anglaise.
Après cette sympathique étape, le car nous a emmenés jusqu’à Leamington où monsieur le Maire et nos amis anglais nous ont accueillis avec un petit verre de l’amitié. Et la journée s’est terminée par un diner léger au domicile de nos hôtes.
Samedi 22 avril
Ce samedi le temps s’annonce incertain, pas très chaud, mais pas sûr qu’il pleuve… Chacune des familles a concocté un programme personnel pour ses hôtes, de manière relativement individuelle. Le résultat est un large choix, aussi bien sous forme de promenades de santé dans cette jolie campagne, que de sorties culturelles. Le soir, nous avons partagé nos souvenirs, ce qui nous a permis d’avoir des informations sur les richesses touristiques de la région, et des idées pour un prochain séjour.
Voici un petit échantillon :
– Muguette et Jean-Marie ont visité Compton Verney, un village du Warwickshire, situé à une quinzaine de kilomètres à l’est de la ville de Warwick.
Compton est un nom d’origine vieil-anglaise très répandu en Angleterre. Il désigne une ferme ou un village situé dans une vallée.
Le manoir actuel de Compton Verney House était le siège de la famille Verney jusqu’au début du 20ème siècle. Le bâtiment actuel remonte aux années 1710. Il est classé monument historique, et abrite depuis 2004 une galerie d’art.
– Maud et Jack ont visité la Rugby School.
C’est un des plus anciens et des plus prestigieux établissements d’enseignement libre d’Angleterre, installé depuis sa fondation en 1567 dans la ville de Rugby. Il n’est pas besoin de rappeler qu’il s’agit du lieu de l’invention du rugby, à qui l’établissement a donné son nom.
Le Collège de Rugby, vu de la rue.
L’école fait partie des neuf grands établissements d’enseignement libre définis par le Public Schools Act de 1858. À l’origine, selon la volonté du fondateur, l’enseignement était gratuit et essentiellement basé sur les humanités. Progressivement, l’établissement est devenu payant et sélectif.
L’école, dans les années 1820, est à l’origine du rugby en tant que sport. La légende dit qu’un jour, en plein milieu d’un match de football classique, le jeune Webb Ellis, excédé de voir son équipe perdre, prit le ballon à pleines mains et traversa le terrain jusqu’aux buts adverses. Une plaque sur le terrain de sport rappelle cet événement.
– Hélène et Helga sont allées voir la cathédrale Saint-Michel de Coventry.
La ville a eu trois cathédrales. La seconde était Saint-Michel, dont il ne subsiste que la structure extérieure, après qu’elle fut bombardée durant la Seconde Guerre mondiale. La troisième est la nouvelle cathédrale Saint-Michel construite après la destruction de la précédente, dans une architecture du 20ième siècle.
La cathédrale a été bombardée par la Luftwaffe le 14 novembre 1940. Le mur externe et la tour sont les seuls vestiges. Les ruines de cette ancienne cathédrale sont restées terre sanctifiée.
L’histoire de cette ancienne cathédrale est liée maintenant à celle de l’église du Souvenir de Berlin (Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche), détruite par les bombardements alliés. Elles sont devenues des symboles de la réconciliation d’après-guerre.
– Françoise et Jean ont visité Hidcote Manor dans les Costwolds
Cette chaîne de collines du sud-ouest de l’Angleterre rappellera bien des souvenirs à tous ceux qui ont rendu visite à nos amis lors des précédents séjours.
C’est un lieu de beautés naturelles et de belles architectures préservées.
La Mairie de Chipping Campden
– Carolyne and Bill ont emmené Dominique (Daugeras) visiter Packwood House.
C’est un manoir Tudor à pans de bois, propriété du National Trust.
Le célèbre Yew Garden, aménagé depuis le 17ème siècle, contient plus de 100 grands ifs taillés, sur le thème de scènes bibliques.
– Christelle et Marc étaient à Oxford
Oxford est une ville de 160 000 habitants, important centre administratif du comté de l’Oxfordshire, qui dispose d’une activité économique variée, en plus bien sûr de sa célèbre université, la plus ancienne université du monde anglo-saxon.
C’est la ville aux clochers rêveurs (« the city of dreaming spires »), expression inventée par le poète Matthew Arnold pour décrire l’architecture harmonieuse des bâtiments de l’université d’Oxford.
– Dominique et Emmanuel ont visité le manoir de Harvington Hall.
Il s’agit d’un manoir médiéval et élisabéthain entouré de douves.
A l’époque des lois pénales élisabéthaines contre le catholicisme en Angleterre, le propriétaire, Humphrey Pakington, était un catholique récusant, ce qui signifie qu’il refusait de se conformer aux pratiques de l’Église d’Angleterre, comme assister au service religieux le dimanche, un refus extrêmement coûteux financièrement. En 1585, il est illégal pour un prêtre catholique de mettre les pieds en Angleterre, ce qui incite Humphrey à construire de nombreuses « caches de prêtres (priest hole)» dans le manoir, pour la protection des prêtres ou des fidèles catholiques. Ces caches subsistent jusqu’à aujourd’hui.
En 1923, Ellen Ryan Ferris (1870–1955) achète et donne Harvington Hall à l’archidiocèse de Birmingham.
– Delphine, Sarah et Steve ont retrouvé Shakespeare à Stratford-upon-Avon
Né et mort un 23 avril à Stratford, la date anniversaire, qui se situait pendant notre séjour, est toujours l’occasion de célébrer le dramaturge dans cette belle ville, si proche de Leamington.
Le Swan Theater
– Christiane et Guy ont visité la Whichford pottery.
C’est une belle histoire que celle de Jim Keeling, qui a cofondé Whichford Pottery en 1976 avec son épouse Dominique, française qu’il a connue en Provence. Ils ont une passion pour la redécouverte des anciennes compétences et le maintien d’une méthode de travail communautaire.
Sur place, il y a un restaurant sympathique et de beaux jardins. Nous sommes proches des Costwolds, et la campagne est très agréable.
Deux exemples d’actualité sur leur travail (couronnement de Charles III le 6 mai) :
– Jacqueline et Michael étaient à Coughton Court.
Cette maison a une longue façade crénelée, datant de 1536.
Le domaine Coughton appartient à la famille Throckmorton depuis 1409. Elle a été impliquée dans la longue histoire anglaise, notamment lors de l’annulation du mariage entre le roi Henri VIII et sa première épouse Catherine d’Aragon. Elle a choisi de soutenir la reine catholique. La famille est restée catholique pratiquante et la maison contient là aussi un « trou de prêtre », une cachette pour les prêtres pendant la période où les catholiques étaient persécutés par la loi en Angleterre.
Après l’adoption du Roman Catholic Relief Act en 1829, la situation s’est apaisée, et la famille Throckmorton a eu le droit d’entreprendre des travaux importants dans le château.
La maison appartient au National Trust depuis 1946. Cependant, la famille détient un bail de 300 ans.
– Jonathan et Carolyn, passionnés d’antiquités et de l’émission « Antiques Road Trip » ont emmené Bénédicte à un salon des antiquaires.
Puis ils sont allés visiter Calke Abbey, un château situé dans le Derbyshire. C’est un manoir baroque du XVIIIe siècle, construit sur les vestiges d’une ancienne abbaye cistercienne du XIIe. Le manoir a été la propriété de la famille Harpur depuis plus de 400 ans mais il est maintenant ouvert au public comme musée national. La famille Harpur était connue pour son excentricité et sa collection d’objets rares et insolites allant des fossiles et des coquillages, aux armes, aux animaux empaillés et aux œuvres d’art.
Mais ce qui rend Cake Abbey unique, c’est son état de conservation inhabituel : plutôt que d’être restauré pour paraitre comme il était à son apogée, le château est conservé dans l’état où il se trouvait dans les années 1980, lorsque le National Trust l’a acquis. Les visiteurs peuvent voir les murs décrépits, et les objets délabrés ! Mais aussi Calke Abbey offre aux visiteurs un aperçu unique de la vie d’une famille aristocratique anglaise.
Le CIVIC DINNER
La journée s’est terminée par le très officiel CIVIC DINNER à l’hôtel Woodland Grange à Leamington, sous la présidence de Monsieur le maire de LEAMINGTON, Nick WILKINS.
Très belle salle et menu royal, avec possibilité de menu végétarien :
– Saumon fumé, avec un riche accompagnement,
– Duo d’épaule d’agneau, avec légumes et choux farci,
Nous avons porté un toast au Roi,
– Dessert de cheesecake et framboises.
Les discours de Mr le Maire Nick WILKINS, du Conseiller municipal de la ville de SCEAUX chargé des relations internationales Christian LANCRENON, du Président du CSAI Jack BONTE, de la Présidente du LITS Karen MACQUEEN étaient à la fois très profonds, concis, et pleins de chaleur humaine. Ils ont été très appréciés.
Magnifique soirée ; avec une sortie sous l’averse…
Dimanche 23 Avril
Dimanche matin les hôtes nous ont déposés au château de Warwick à Castle Lane. Certains sont arrivé à pied, d’autres en voiture ou, comme Béatrice et Jean-Marc, en side-car, ce qui a fait sensation ! Son propriétaire, Carl, a gentiment accepté de faire quelques tours de parking supplémentaires pour le plus grand plaisir de certains d’entre nous.
Puis nous sommes partis pour la visite guidée du château avec un grand guide rigolo qui nous a fait découvrir l’histoire fascinante de ce château médiéval.
Le château de Warwick est l’un des châteaux médiévaux les plus célèbres et les plus impressionnants d’Angleterre. Somptueux, il domine la rivière Avon et la campagne qui l’entoure.
Construit par Guillaume le Conquérant en 1068, c’est un exemple impressionnant de l’architecture du Moyen Âge. Le château a été le siège du pouvoir de la famille de Beaumont, puis de la famille de Neville, l’une des plus puissantes familles de la noblesse anglaise.
Au cours des siècles suivants, le château de Warwick a été agrandi et renforcé pour faire face aux attaques ennemies. Les remparts et les tours ont été ajoutés, ainsi que des fortifications avancées pour protéger les portes d’entrée.
Pendant la guerre des Deux-Roses, qui a opposé la Maison de Lancastre à la Maison d’York au XVe siècle, le château a été le théâtre de nombreux combats.
Il a également été le lieu de résidence de la reine Anne Neville, épouse du roi Richard III.
Au fil des siècles, le château de Warwick est passé de propriétaire en propriétaire. En 1604, le château a été acheté par la famille Greville, qui l’a conservé jusqu’à ce qu’il soit acheté par la famille Tussauds en 1978. Depuis lors, le château de Warwick est une attraction touristique populaire, offrant des démonstrations de l’histoire et des traditions du château avec de nombreux mannequins et mises en scène dans les pièces meublées du château, comme par exemple Henri VIII et ses six épouses.
Après un bon déjeuner, où certains ont tellement apprécié le vin qu’ils en ont acheté, nous étions libres de découvrir le château à notre rythme. Nous avons exploré les salles historiques, les chambres des nobles et les cuisines médiévales. Nous nous sommes imaginés vivre à l’époque médiévale !
Notre visite a continué avec un spectacle intéressant d’oiseaux de proie et de rapaces. Nous avons observé avec admiration leur vol majestueux dans le ciel. Il leur arrivait parfois de frôler nos têtes !
Le spectacle fut interrompu par une « alerte grave » à 15 heures sur tous nos téléphones. Heureusement, il ne s’agissait que d’un test et le spectacle pu continuer.
Enfin, nous avons assisté à une démonstration impressionnante du trébuchet, une machine de guerre médiévale utilisée pour lancer des projectiles. Nous fûmes émerveillés par la puissance de cette machine.
Le soir venu, certains hôtes avaient prévu de dîner ensemble.
Jonathan et Caroline avaient décidé d’organiser un dîner chez eux, et avaient invité les Stevens et les Lancrenon. La soirée fut très agréable et conviviale. Le dîner était délicieux, avec comme plat principal un rôti de porc cuit pendant 10 heures, qui fondait littéralement dans la bouche.
Lundi 24 Avril 2023
Le lundi matin, les invités se sont retrouvés aux portes de Jephson Gardens, situé sur Newbold Terrace. Certains avaient veillé très tard, ayant profité d’un dîner bien arrosé, et avaient du mal à être à l’heure et attentifs à la visite !!! Une guide anglophone nous a accueillis et nous a fait découvrir les principaux arbres du jardin. Nous avons pu ainsi admirer de magnifiques érables, des tilleuls majestueux, des séquoias géants, ou encore le ginkgo biloba, arbre sacré des temples bouddhistes japonais et chinois, qui se pare d’un magnifique feuillage doré en automne, et bien d’autres espèces encore. Ensuite, Margaret a pris le relais pour commenter les statues qui ornent le jardin. Le jardin abrite une statue dédiée à la Reine Victoria, ainsi qu’un mémorial aux soldats tombés pendant la Première Guerre mondiale, mais aussi une sculpture en bronze représentant une jeune fille qui semble s’envoler dans les airs, ainsi qu’une fontaine ornée de dauphins.
L’histoire du Jephson Gardens remonte au XIXe siècle, époque à laquelle il a été aménagé en tant que jardin public. Le jardin porte le nom de Dr Henry Jephson, un médecin local qui a préconisé les bienfaits des eaux minérales de Leamington Spa. Au fil des ans, le jardin a été agrandi et embelli avec l’ajout de statues, de fontaines et d’autres décorations. Aujourd’hui, il est l’un des espaces verts les plus prisés de la ville, offrant aux visiteurs une véritable oasis de calme et de beauté en plein cœur de la ville.
Puis nous nous sommes rendus dans un club de jeu de paume.
Nous avons assisté à la fin d’une partie. Nous avons observé les joueurs se déplacer rapidement sur le court et renvoyer la balle avec précision et puissance.
Nous avons essayé de comprendre les règles :
Pour le service, la balle doit toucher le mur avant d’être renvoyée. Si la balle touche la galerie ( la partie supérieure du mur du fond ), le point est marqué. Si la balle touche le mur du fond ou le sol avant de toucher la galerie, le point est perdu…
Le jeu de paume est un sport technique et rapide qui demande une grande habileté et une bonne condition physique. Il a connu un grand succès au Moyen Âge et à la Renaissance, et est aujourd’hui encore pratiqué dans certains pays.
Jack, Jean-Marc, Delphine et les jeunes nous ont fait une démonstration de leur talent au jeu de paume, sous un tonnerre d’applaudissements !
Après un déjeuner léger, les plus sportifs se sont retrouvés à l’étage du club pour continuer la compétition : soit au ping-pong, soit au billard. Jean Marc a même poussé la difficulté à jouer au ping-pong avec une raquette de jeu de paume !
A l’heure du thé Christelle, Sue et Bénédicte ont eu le plaisir d’être invitées par Gaelle. Elle avait préparé de délicieux gâteaux et scones.
Le soir, nous nous sommes retrouvés pour le diner d’adieu à la salle paroissiale de Ste Mary.
Les hôtes ont ravi les papilles de tous les convives avec leurs délicieux et nombreux desserts !
L’ambiance était conviviale et chaleureuse pour ce dernier repas franco-britannique.
Mardi 25 avril
Rendez-vous à 8h00 pour le retour vers Sceaux.
Tout le monde était parfaitement ponctuel, malgré la circulation intense du matin. Après des adieux chaleureux, nous prenons la route vers LONDRES et le musée Victoria et Albert Museum que nous atteignons à 10h45.
Nous étions libres de choisir nos principaux centres d’intérêt dans cet immense et magnifique musée, et de nous restaurer à la cafeteria quand la faim se fit sentir. Un impératif : rendez-vous à 14h30 pour reprendre le car vers la gare de St Pancras.
Le Victoria and Albert Museum, souvent abrégé « V&A », est un musée national d’art, fondé en 1852. Il a été conçu au lendemain de l’Exposition universelle de 1851, selon les vœux de la reine Victoria et de son époux le prince consort Albert. L’entrée est gratuite.
Situé dans le quartier de South Kensington, il est réputé être le plus grand musée au monde d’arts appliqués et décoratifs, de design, de sculptures, et abrite une collection permanente de plus de 2,27 millions d’objets (6ème plus grand musée au monde).
Le V&A couvre 5 hectares et compte 145 galeries. Les collections s’étendent sur 5 000 ans d’art, de l’Antiquité à nos jours, issus des cultures d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Asie et d’Afrique du Nord.
Les fonds sont très riches en céramiques, verres, textiles, costumes, argenteries, ferronneries, bijoux, meubles, objets médiévaux, sculptures, estampes et gravures, dessins et photographies.
Parmi les œuvres remarquables :
Les cartons de Raphael, réalisés par le peintre entre 1515 et 1516 pour la réalisation des tapisseries de la chapelle Sixtine au Palais du Vatican. Ces 7 gigantesques dessins illustrent la vie de Saint-Pierre et de Saint Paul. Ils ont été acquis en 1623 par Charles 1er.
La salle des copies de sculptures du monde entier :
Copie de la colonne de Trajan
Après cette visite, nous avons rejoint la gare St Pancras en car, dans une circulation difficile, avec au passage quelques noms prestigieux de Londres : South Kensington, magasins Harrods, St James, Piccadily circus, British museum.
Les formalités d’embarquement sont maintenant longues, depuis le brexit.
Nous avons eu droit a une nouvelle rame EUROSTAR. Elles sont un peu plus hautes et plus larges que les rames précédentes. Le design intérieur des voitures a été conçu par PININFARINA, ce qui lui apporte un peu de chic italien. Mais les ouvertures et les vues extérieures ne se sont pas améliorées, au contraire.
Départ comme prévu à 17h31, mais quelques retards dans les tunnels londoniens nous ont fait prendre du retard, et l’arrivée à Paris Nord a eu lieu à 21h15.
Les 27 membres du CSAI participants à cette délégation 2023 semblaient ravis de leur voyage, et de l’accueil de nos hôtes.
Notre Assemblée Générale annuelle s’est tenue dans la salle du Trianon en présence d’une nombreuse assemblée.
Le Président Jack Bonté nous a présenté le Rapport Moral de l’année 2022, illustré par de nombreuses photos prises lors de nos différentes activités. Cette année, à part la soirée des Vœux qui a été annulée en raison des contraintes sanitaires, toutes nos activités ont pu se réaliser. Soumis au vote de l’assemblée, le Rapport Moral a été approuvé à l’unanimité.
Puis, Dominique Bardon nous a présenté le Rapport Financier, sous forme de tableaux et de graphiques. Le Président a rappelé que la subvention de la ville servait uniquement à l’accueil des délégations des villes jumelles et à la participation des jeunes aux activités. Le Rapport Financier a été approuvé à l’unanimité de l’assemblée.
Le tarif des cotisations a été reconduit (32 € pour les couples et familles, 20 € pour les individuels et 10 € pour les jeunes individuels).
Il a été procédé au renouvellement du tiers sortant du conseil d’administration. Ont été réélus à l’unanimité :
Françoise Alptuna
Catherine Damiat
Emmanuel Hennequin
Bénédicte Martinaud
A l’issue de cette Assemblée, le Conseil d’Administration s’est réuni pour élire le nouveau Bureau :
Président : Jack Bonté
Vice-Présidente : Christelle de Batz
Secrétaire : Emmanuel Hennequin
Trésorier : Dominique Bardon
La soirée s’est achevée dans une ambiance festive autour d’un buffet préparé par les participants, et qui a été bien apprécié par tous.
C’est une sympathique tradition que de se retrouver un des premiers samedis de janvier pour échanger des vœux, et se projeter sur la nouvelle année qui commence. Cette année, cette soirée avait un caractère particulièrement festif et solennel. La tenue de soirée était de rigueur ! Nous fêtons en effet en 2023 les 60 ans de notre Comité, qui se consacre au développement des amitiés internationales et aux jumelages avec nos villes partenaires de Brühl et Royal Leamington Spa. Cet anniversaire coïncidait en plus avec le 60ème anniversaire du traité de l’Élysée, signé le 22 janvier 1963 par le Général De Gaulle et le chancelier Adenauer, pour sceller les liens d’amitiés entre la France et l’Allemagne, et lancer l’Office Franco-Allemand pour la jeunesse.
Nous étions 44 convives. Un peu moins que d’habitude, car on remarque qu’après les longues périodes du confinement, il subsiste encore des réticences pour participer aux réunions festives. Une sympathique délégation de Brühl et de Royal Leamington Spa avait répondu à notre invitation et s’était jointe à notre soirée.
Le couvert était dressé dans la grande salle de l’ancienne mairie, magnifiquement décorée avec goût par notre fleuriste, avec une exposition d’artiste scéens, et aussi des souvenirs que le CSAI a engrangés pendant 60 ans.
Notre traiteur habituel ayant pris sa retraite, nous avons pu bénéficier des services d’un nouveau restaurateur qui a donné entière satisfaction. Qu’on en juge par le menu :
Foie gras, avec sa brioche et son chutney, accompagné d’un gewurztraminer
Suprême de pintade farci, avec gratiné dauphinois et flan de légumes, sauce porto
Fromages et salade
Bavarois aux fruits de la passion, avec crème anglaise
Deux musiciens issus du conservatoire, pianiste et contrebasse, ont animé la soirée pendant l’apéritif, puis à l’issue du repas. Un quizz nous a replongé dans les 60 ans d’histoire du CSAI. Par exemple :
Qui était le maire, en 1963 ?
Qui était Michel Logan ; Jacques Steverlynck ?
Beaucoup de souvenirs ont été évoqués.
Pour enchaîner, un karaoké a permis aux chanteurs improvisés de donner de la voix et de revisiter les chansons des années écoulées.
La soirée s’est poursuivie sur la piste de danse avec des airs de toutes les époques, et beaucoup d’animation.
Un grand merci aux membres du conseil d’administration, notamment Christelle et Bénédicte, et à nos amis de Brühl et Royal Leamington Spa qui nous ont rendu visite :
Michael Wellnitz, président du FSB avec Elisabeth Bläser et Mathias Schirmeier.
Karen MacQueen présidente du LITS, accompagnée de Bob.